Et la municipalité de Copenhague veut bien sûr inciter cela.
Premier exemple : les campagnes de pubs. L'année dernière on pouvait voir en ville cette affiche :
On peut y lire "Copenhague meilleure ville pour le vélo" ainsi que des objectifs chiffrés (pour une fois) pour 2015 :
- au moins 50% des habitants prennent le vélo pour aller au travail ou à l'école
- le nombre d'accidents graves à vélo est réduit de moitié
- au moins 80% des cyclistes se sentent en sécurité dans le trafic.
Par exemple, les pistes cyclables sont rénovées périodiquement et repeintes en bleu dans les zones à risque.
Copenhague a aussi inauguré l'année dernière ses premières bornes de service et comptage. On en avait déjà vu à Odense il y a quelques années - un des nombreux "sujets en retard" de ce blog; mon bureau commence à ressembler à celui de Gaston...
Le plus utile : le gonfleur à coté de la borne.
Le compteur marche vraiment, la preuve : utilisateur numero 1404...
Utilisateur numéro 1405... Félicitations mademoiselle, vous avez gagné un pin's Dansk Viking !
En plus de tout cela, la commune tente d'attaquer un des gros problèmes du cycliste : le vol ! En effet la criminalité sur les vélos est élevée, surtout dans les grandes stations de train. On a relevé en 2008 pas moins de 19171 déclarations de vol ! Sans parler des nombreux qui "laissent tomber" et ne portent pas plainte. Si vous trouvez ca drôle, imaginez que vous ne retrouvez plus votre moyen de transport le matin pour aller au boulot... Pas très plaisant...
Une des solutions avancées par la municipalité est d'installer un "chip" antivol qui permettrait de retrouver un vélo volé. D'un point de vue technique, c'est un simple "tag" RFID placé dans un réflecteur. 5000 "chips" ont déjà été distribués dans cette phase de test. Si vous êtes intéressés, plus d'infos ici. Malheureusement on ne peut pas réserver son chip...
Hé hé hé, moi aussi j'ai plein de sujets en attente d'être traités!
RépondreSupprimerMais pour les gonfleurs, je n'avais pas remarqué, il y en a beaucoup???????
Parce que je trouve que ça manque sacrément.
Pour les gonfleurs, les seuls qu'on ait repérés, c'est ceux situés à l'extérieur de la plupart des magasins de vélos et de réparations. Ils sont en majorité gratuits.
RépondreSupprimerAh bah ça change de la façon de voir le vélo à Paris...! au moins on sent une vraie réflexion avec des actions concrètes et pas simplement une pompe à fric !
RépondreSupprimerCa sent le vécu :-)
RépondreSupprimerIci en tout cas ils ont un budget communication. Reste à voir si ce sera suffisant pour motiver les gens à pédaler et donc atteindre le premier objectif...